
Alors qu’on pensait qu’A6 serait réservé aux motorisation électrique en suivant la logique annoncée par Audi, les motorisations thermiques reviennent sur le devant de la scène pour une sixième génération repensée et plus statutaire que jamais. Avec une silhouette classique et un habitacle transformé annonçant un confort dignes des voitures les plus haut de gamme, la nouvelle venue assume un positionnement résolument premium. Voici ce qu’il faut savoir des Audi A6 Avant et berline
Une silhouette sobre, presque conservatrice
Sur le plan stylistique, Audi n’a pas cherché à révolutionner les lignes de sa grande berline. Reprenant la proue du break Avant, la nouvelle A6 tricorps conserve deux visages distincts : une version « Basic », réservée à la clientèle professionnelle, et une variante S Line plus désirable.

Le profil est lui aussi sans fioriture : une découpe tricorps nette, sans hayon, et un couvercle de coffre marqué par un discret becquet intégré. Une touche de raffinement qui cache une ambition aérodynamique, avec un Cx annoncé à 0,23, ce qui est un avantage pour les consommations. À 4,99 m de long, la berline conserve le même gabarit que l’Avant jusqu’au pilier B, avant d’afficher une poupe spécifique, dans la plus pure tradition des berlines classiques.

La version Avant ne manque pas non plus de caractère. Sa ligne de toit fuyante donne l’impression d’avancer même à l’arrêt. La lunette arrière est fortement inclinée et le hayon est traversé du même bandeau lumineux, élément de style qui parait aujourd’hui indispensable tant les designers l’ont adopté en masse.

Un habitacle pensé pour les passagers
Commençons tout de suite par le petit défaut de l’A6 berline, son volume de coffre réduit à 452 litres. Cette version tricorps fait moins bien que la concurrence ou que la génération précédente. Pour avoir un meilleur volume de coffre, il faut s’intéresser à la version break de l’A6. La déclinaison A6 Avant promet un volume de 466 litres, mais qui est là encore un peu décevant. En revanche l’empattement de 2,93 m promet un espace généreux dans l’habitacle, que ce soit pour les passagers avant, mais aussi et surtout les passagers arrière, qui profiteront également du toit panoramique à cristaux liquides pour apporter un peu plus de lumière à l’habitacle.


À l’avant, la planche de bord ne réserve pas de surprise puisqu’elle est reprise à l’identique de l’A6 e-tron que nous avons pu essayer. Les deux écrans tactiles HD restent d’une grande qualité, tout comme l’ergonomie générale des commandes. Toutefois à l’usage on a déjà remarquer l’absence totale de commandes physiques pour certaines fonctions essentielles, comme la climatisation ou l’accès rapide aux menus.


Ce sont 4 affichages numériques qui peuvent garnir cette planche de bord. Le compteur « Virtual Cockpit » de 11,9 pouces, un écran tactile central MMI de 14,9 pouces. En option, un écran pour le passager de 10,9 pouces peut prendre place, tandis qu’un affichage tête haute est lui aussi possible lors de la configuration.
Une offre simplifiée au lancement
Au moment de son lancement, Audi France mise sur une stratégie de gamme resserrée, que ce soit pour le break ou la berline. Un seul moteur sera proposé au départ : le 2.0 TDI de 204 ch, avec hybridation légère 48V. Cette motorisation sera disponible en version traction ou Quattro. Une offre technique sobre, qui semble cibler avant tout les flottes d’entreprise, mais surtout tenter d’importer le seul moteur compatible avec la fiscalité française.


Les tarifs débuteront à 68 550 € en finition Business Executive, soit 2 000 € de moins que le break équivalent. La finition S Line démarrera quant à elle à 72 450 €, sans doute mieux dotée pour séduire les particuliers sensibles à l’image de marque. Les premiers breaks doivent être livrés aux clients dès la fin du mois de mai, tandis que la version berline doit arriver cet été.