BMW M5 Touring : enfin une version break !

Contrairement à son compatriote aux anneaux maintenant bien connu pour en avoir fait une spécialité, les breaks sportifs ne sont pas une institutions chez BMW. Seulement une génération de la M5 a eu le droit à une variante cinq portes. Mais les temps changent et BMW revient sur ce postulat. Les déclinaisons sportives ont maintenant droit à des carrosseries break, aussi appelée Touring chez le constructeur allemand. Après la BMW M3 Touring présenté en 2022, l’année 2024 voit le retour de la BMW M5 Touring. Après une brève apparition sur la M5 E34 et la E61, le break revient avec une motorisation hybride surpuissante lui permettant d’éviter le malus écologique. 

Un break de course

Généralement, on achète un break pour ses qualités d’habitabilité et non pour son dynamisme. Mais avec des voitures comme les Audi RS 6, E 63 S AMG et maintenant la nouvelle BMW M5 Touring, la sportivité est au rendez-vous.

BMW M5 Touring

Et cela se remarque au premier regard. On retrouve un bouclier avant identique à la M5 berline. Les jantes de 20 et 21 pouces sont toujours présente, tout comme les ailes élargies et les quatre sorties d’échappements dans un diffuseur imposant.

BMW M5 Touring

Aucun doute, la BMW M5 Touring ne passe pas inaperçue.

Un moteur hybride mais surpuissant

Cette version cinq portes hérite de la même mécanique hybride présentée dans la berline. De ce fait, on y retrouve un V8 biturbo 4,4 litres développant 585 chevaux. Il est aidé par un moteur électrique d’une puissance de 197 ch et 280 Nm, logé dans la boîte de vitesses automatique ZF à huit rapports. La puissance totale est alors de 737 chevaux et 1 000 Nm de couple.

BMW M5 Touring

Profitant d’une transmission intégrale M, le 0 à 100 km/h est réalisée en 3,6 secondes et les 200 km/h sont atteint en 11,1 secondes. La vitesse maximale est limitée à 250 km/h, mais une option permet de réhausser cette limite à 305 km/h.

Une autonomie électrique avantageuse

BMW équipe cette M5 Touring d’une batterie électrique de 18,6 kWh. Une capacité importante, explicant notamment le poids dépassant les 2,5 tonnes, mais permettant une autonomie électrique allant jusqu’à 67 km. Ainsi, elle évite les malus écologique et au poids en France. Par rapport à certaines concurrentes, elle ne demande pas le réglement d’un taxe carbone de 60 000 € pour être immatriculée en France.

BMW M5 Touring

Le même chassis que la berline

BMW n’a pas fait les choses à moitié en mettant simplement un énorme moteur dans un break. Fidèle à sa réputation de sportivité, le constructeur à l’hélice a développé un chassis performant et affuté pour la BMW M5 Touring.

BMW M5 Touring

On remarque d’abord la présence de roues arrière directrices, capables de braquer jusqu’à 1,5 degré, ainsi qu’une transmission intégrale. La voiture conserve trois modes distincts, dont le mode 2WD, qui permet de profiter pleinement de la propulsion pour les amateurs de dérive, et le mode 4WD Sport, qui envoie la majorité du couple aux roues arrière. L’objectif est de préserver les sensations de conduite caractéristiques des BMW. Le différentiel arrière contribue également à améliorer la maniabilité, notamment en sortie de virage.

La répartition des masses est annoncée proche de l’équilibre parfait 50/50. Le train arrière est équipé d’une suspension à cinq bras en aluminium. De plus, la voiture dispose d’un amortissement piloté, avec un mode Sport spécifiquement réglé pour le légendaire Nürburgring. Cependant, pour stopper ce bolide, BMW ne propose pas de série des freins carbone-céramique. À la place, on trouve des étriers à six pistons avec des disques de 410 mm à l’avant, et un étrier flottant à piston unique à l’arrière.

BMW M5 Touring

La BMW M5 Touring sera fabriquée dans la même usine que la berline, a Dingolfing en Allemagne. La production débutera en octobre prochain. Les commandes ouvriront en septembre prochain.