Volkswagen : des usines allemandes bientôt sous pavillon chinois ?
Volkswagen, pilier de l’industrie automobile européenne, traverse une crise majeure. Face à une perte de compétitivité mondiale, le groupe prévoit de fermer ses usines de Dresde et Osnabrück en Allemagne, menaçant 35 000 emplois à long terme. Pour préserver l’industrie et les emplois, les autorités locales envisagent d’accueillir des investisseurs chinois.
Les constructeurs chinois, déjà implantés en Europe via BYD en Hongrie et CATL en Allemagne, pourraient jouer un rôle clé. La présidente de la VDA, Hildegarde Müller, souligne l’intérêt mutuel de cette collaboration, permettant de “créer de la richesse et des emplois” en Europe. Cependant, elle appelle aussi à des réformes pour soutenir la compétitivité des constructeurs européens, notamment une baisse des taxes et du coût de l’électricité.
Volkswagen, de son côté, peine à trouver une nouvelle dynamique, avec des ventes globales en recul de 1,4 % en 2024 et une baisse marquée sur le segment des voitures électriques. Le défi pour la firme allemande est immense, mais une ouverture à la Chine pourrait redéfinir le paysage automobile européen.