Grâce à sa Kia EV6, Hugo économise 5 000 € par an comparé à son ancien diesel

Hugo et son Kia EV6 : un choix gagnant pour l’électromobilité

Déjà adepte de la voiture électrique au quotidien, Hugo s’efforce de convaincre son entreprise de passer à l’électrique pour sa flotte, actuellement composée de modèles hybrides rechargeables. Lui-même n’hésite pas à parcourir jusqu’à 1 600 km en une journée avec son Kia EV6.

Trois voitures électriques dans la famille

Comme de nombreux lecteurs d’Automobile Propre, Hugo nous a interpellés par ses commentaires avisés sur nos articles. Son passage à l’électrique en décembre 2023 a été influencé par sa fille et son gendre : « Ma fille conduit une Hyundai Ioniq 5 et son mari une MG4 Luxury. Ils ont reçu leurs voitures presque simultanément, cela fera trois ans en avril ou mai prochain. »

Un imprévu a précipité leur transition : « Tous deux roulaient en BMW. Lorsqu’ils ont commandé l’Ioniq 5, on leur avait annoncé un long délai d’attente. Ils ont donc décidé de prendre également une MG4, livrée plus rapidement. Finalement, l’Ioniq 5 est arrivée bien plus tôt que prévu, et ils ont reçu un appel le même jour pour récupérer leurs deux véhicules. »

Cependant, les avis divergent au sein du couple : « Ma fille ne voudrait plus jamais d’un véhicule thermique, elle utilise son électrique quotidiennement pour aller travailler. Mon gendre, lui, reste sceptique : bien qu’il parcoure seulement une dizaine de kilomètres par jour, il trouve que la MG4 manque d’adhérence sur route humide ou enneigée. »

Une expérience mitigée avec Mercedes

Observer son entourage utiliser des véhicules électriques a facilité la transition d’Hugo : « J’ai pu voir comment se passe l’électrique au quotidien. J’avais déjà conduit une Tesla Model S en France il y a neuf ans. L’électrique m’intéressait sans plus, mais j’ai commencé à étudier quelques modèles adaptés à mes trajets domicile-travail. »

Son choix s’est initialement porté sur une Mercedes EQC 400 : « Fidèle à la marque depuis longtemps, je me suis rendu dans une concession que je connais bien. Mais lorsque j’ai mentionné mon intérêt pour un modèle 100 % électrique, le directeur du garage a tout fait pour me convaincre de prendre une hybride rechargeable, affirmant qu’il ne fallait jamais acheter un VE. Pourtant, plusieurs étaient exposés dans le showroom. »

Hugo connaissait déjà bien la technologie hybride rechargeable : « Pour le travail, j’ai une Kia Ceed SW Plug-in Hybrid. Or, sa consommation est équivalente à celle d’un modèle essence, notamment à cause de mes trajets sur autoroute. En été, son autonomie électrique est de 50 km en roulant à 70 km/h maximum, mais en hiver, elle tombe à 36 km. Je n’ai pas compris l’insistance du concessionnaire à me vendre une PHEV. »

Une économie annuelle de 5 000 €

Déçu par l’attitude de Mercedes, Hugo a décidé de se tourner vers Kia : « En sortant de la concession, j’ai aperçu cinq Kia EV6 en cours de livraison. Quatre étaient déjà réservées. La cinquième, une finition Earth avec batterie 77,4 kWh, était destinée au showroom. J’ai appelé ma femme, lui ai envoyé des photos. Surprise que je lui propose autre chose qu’une Mercedes, elle a immédiatement approuvé mon choix. »

Depuis décembre 2023, il a pu évaluer les économies réalisées : « Par rapport à mon ancienne Mercedes C220 CDI, je pense économiser environ 5 000 € par an, soit précisément 4 728 € la première année. Je dépensais 400 € par mois en carburant, contre seulement 70 à 100 € d’électricité avec un abonnement Engie dédié aux VE. À cela s’ajoutent des économies sur l’entretien et les taxes. »

Autre point notable, le coût d’achat de son Kia EV6 a été inférieur à celui de son ancien véhicule, sans aide gouvernementale : « J’avais payé la Mercedes 52 000 €. Avec les options, l’EV6 m’a coûté 47 500 €. Sur cinq ou six ans, la différence sera significative. »

Des trajets longue distance sans contrainte

L’utilisation du Kia EV6 varie en fonction du conducteur : « Ma femme parcourt 180 km par jour. Moi, c’est 40 km en semaine, sauf une fois où j’ai 250 km à faire. Grâce à la recharge nocturne à domicile, je gagne du temps : plus besoin de faire un détour pour faire le plein. »

Hugo effectue aussi de longs trajets : « Nous allons régulièrement en Croatie, soit 1 600 km en une journée. En partant à 2 h du matin, nous arrivons entre 20 h et 21 h, exactement comme avec notre ancien véhicule thermique. Nous faisons une pause toutes les deux heures, ce qui correspond au temps de recharge du véhicule. »

L’EV6 se distingue par sa rapidité de recharge : « Grâce à son architecture 800 V, une recharge complète prend seulement 18 minutes. Lors de nos voyages, nous utilisons Ionity, Tesla, ainsi que des bornes locales comme Elen en Croatie. En Slovénie et en Croatie, les bornes sont nombreuses et rarement occupées. »

Vers une flotte électrique en entreprise

Hugo espère convaincre son entreprise de franchir le cap : « Je suis responsable du renouvellement des véhicules. En Belgique, l’électrique est fiscalement plus avantageux : la déductibilité est de 100 % pour les véhicules particuliers, contre 50 % pour les thermiques selon plusieurs critères. »

Le dirigeant reste toutefois hésitant : « Il roule en hybride rechargeable, influencé par certains collègues opposés à l’électrique. Pourtant, il a des amis propriétaires de Tesla. Je lui ai montré mes relevés de dépenses, mais à 77 ans, il peine à voir l’intérêt d’un VE. Quand le premier modèle arrivera dans l’entreprise cette année, il changera peut-être d’avis. »

La flotte comprend actuellement 12 voitures particulières, majoritairement des Peugeot : « Le patron souhaite passer chez Kia, dont la concession est proche. Nous allons remplacer nos 508 et 5008 par un EV9 pour le directeur technique, deux EV6, et des EV3 Business 81,4 kWh bien équipés. »

La transition devrait être rapide : « D’ici deux ans, toutes nos voitures seront électriques. Certains employés rechignent à l’idée, invoquant des besoins spécifiques, mais la fiscalité belge encourage cette évolution. »

Les utilitaires encore en suspens

Pour les véhicules utilitaires, la transition est plus complexe : « Les ouvriers rentrent avec chez eux, et l’installation de bornes n’est pas toujours possible. Nous allons tout de même tester un modèle électrique d’ici deux ans. »

L’entreprise devra choisir entre plusieurs marques : « Le patron privilégie Ford, mais nous passerons par un appel d’offres. »

Automobile Propre et moi-même remercions chaleureusement Hugo pour son témoignage et son engagement en faveur de l’électromobilité.

(Toute contribution désobligeante envers nos interviewés sera supprimée. Merci de votre compréhension.)