La Mini change de visage

La petite britannique est de nouveau restylée. Elle reçoit une calandre inédite, avec un grand contour noir.

La troisième génération de la Mini moderne a déjà sept années au compteur. Un âge où la plupart des autos pensent à la retraite. Mais la petite britannique voit sa carrière prolongée avec un deuxième restylage, bien plus visible que le premier (réalisé début 2018). Le lifting concerne les versions 3 portes, 5 portes et Cabrio.

Le visage est inédit, avec un style que Mini décrit comme plus épuré. Certes, les projecteurs additionnels ont été gommés, et remplacés par de fines ouvertures sur les côtés du bouclier. Mais épuré n’est pas le mot qui nous vient à l’esprit quand on voit l’épais contour noir qui entoure les prises d’air. Cette Mini semble avoir une bouche béante et grimaçante ! Le bouclier arrière adopte un décor qui évoque cet élément noir. On retrouve la sympathique signature lumineuse en forme de drapeau anglais. Côté personnalisation, outre de nouvelles couleurs et des dessins de jantes inédits, on retient l’option toit « multitone ». Le pavillon adopte un surprenant dégradé, du bleu au noir.

A l’intérieur, ça change par petites touches. Il y a un nouveau volant, aux touches promises plus ergonomiques. L’instrumentation numérique 5 pouces, vue sur la variante électrique, est généralisée. Le dessin des aérateurs centraux est revu, ils sont maintenant mieux intégré au bandeau décoratif. Dès la version de base, on a un écran tactile 8,8 pouces. La Mini peut recevoir un nouvel éclairage d’ambiance.

Sous le capot, c’est en revanche le statu quo. Comme c’est le cas depuis quelques mois déjà, la Mini ne carbure plus qu’à l’essence. Le 3 cylindres essence est décliné en 75, 102 et 136 ch. Puis les sportives Cooper S et John Cooper Works ont un quatre cylindres de 178 et 231 ch. La variante électrique ne profite malheureusement pas d’une plus grosse batterie, gardant une autonomie limitée à 234 km. La nouvelle 500 électrique fait mieux, pour des prix mieux placés.