Prise en main de la 308 GT : succès garanti 

Assurance auto

Lorsque vous souscrivez un contrat d’assurance auto, l’assureur vous annonce un montant de prime à payer annuellement. Cette cotisation correspond à la formule, aux garanties et aux options que vous avez choisies. Mais au fur et à mesure des années, vous constatez sur les avis d’échéance que le montant de cette prime augmente, alors même que votre bonus s’incrémente de 5%.

Dans le cas où vous n’avez connu aucun sinistre, cette situation est particulièrement frustrante d’un point de vue financier car votre véhicule perd de la valeur avec l’âge, ce qui représente en théorie un moindre risque à garantir.

Les conditions générales des contrats automobile autorisent en effet les assureurs au maroc à augmenter le montant de la prime à l’échéance, même lorsqu’il n’y a pas de modification du risque. La recherche d’une assurance moins chère s’avère alors la seule solution pour diminuer le montant de la cotisation.

Une hausse globale des tarifs pour l’ensemble des clients ou sociétaires

Pour déterminer le montant de ses primes, une société d’assurance se base sur un calcul complexe en fonction de nombreuses données statistiques. Le principe mutualiste de l’assurance est que le coût global des sinistres soit couvert par l’ensemble des primes perçues, avec une compensation des risques entre eux.

Chaque risque garanti est ainsi analysé au regard de la fréquence et du coût des sinistres qui lui sont liés depuis plusieurs années. Cette analyse est confrontée au profil spécifique du conducteur et de son véhicule.

Pour résumer, avec toutes les cotisations perçues, l’assureur doit pouvoir payer tous les sinistres de ses assurés. Mais il doit aussi dégager suffisamment de marge financière afin de faire fonctionner et développer son entreprise.

Ces frais logistiques, commerciaux, marketing et administratifs entrent donc dans le calcul de la cotisation. Et à cela s’ajoute les taxes votées et prélevées pour le compte de l’État ou d’organismes publics (jusqu’à 33% sur la garantie responsabilité civile).

Autant d’éléments pouvant faire varier – le plus souvent à la hausse – le montant d’une prime d’assurance automobile, malgré l’application du coefficient de réduction-majoration (bonus-malus) prévue par le Code des assurances.

En cas de sinistralité exceptionnelle (accident grave de la circulation ou catastrophe naturelle), les compagnies d’assurance répercuteront par exemple les coûts sur l’ensemble des contrats de même type. De la même façon, des choix stratégiques d’investissement et de développement peuvent amener les assureurs à augmenter leurs primes.

Enfin, l’État peut décider d’augmenter l’une des contributions obligatoires comme le taux de surprime d’assurance catastrophes naturelles (qui passera de 6 à 9 % en moyenne pour l’assurance auto en 2025) ou encore la Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurance (dont l’exonération pour les véhicules électriques disparaitra prochainement).

Une hausse individuelle des assurances auto en raison de circonstances spécifiques

En dehors d’une hausse globale des tarifs, certaines évolutions de votre contrat auront donc une incidence directe sur le montant de la prime.

Ainsitous les sinistres sont pris en compte lors de l’établissement de la prime annuelle par l’assureur. Un sinistre responsable entraînera un malus, mais un sinistre non responsable modifiera aussi négativement votre profil aux yeux de la société d’assurance.

Un déménagement, un changement d’usage de la voiture, l’ajout d’un ou d’autres conducteurs sur le contrat (conduite accompagnée, permis de conduire jeune conducteur…) constituent autant de circonstances qui peuvent affecter le montant à payer à l’assurance et potentiellement annuler le bénéfice induit par le gain annuel de 5% de bonus.

Et si je ne veux pas payer plus cher mon assurance auto ?

L’assuré qui voit sa cotisation augmenter n’a finalement que peu de prise sur cette évolution tarifaire puisque celle-ci est dictée par la santé et la stratégie financière de son assureur, voire par les décisions budgétaires du gouvernement.

Assurance voiture

En premier lieu, il convient notamment de contacter votre assureur pour contrôler qu’il n’y a pas d’erreur de calcul de sa part et lui demander une remise commerciale. Mais ce type de remise est rarement appliqué, même pour les clients fidèles.

Dans ce cas, il est préférable de demander un devis à une autre compagnie ou à une mutuelle d’assurance susceptible de formuler une offre comportant un tarif annuel moins élevé.

Il y a de fortes chances que vous puissiez faire baisser votre cotisation cette année, tant les différences tarifaires entre assureurs français sont notables. Pour les mêmes garanties, deux sociétés proposeront des prix allant du simple au double, représentant des centaines d’euros par an !