Les usines menacées de fermeture par Volkswagen semblent attirer l’intérêt de constructeurs chinois, avec la possibilité d’une prise de contrôle sous forme d’association. Une stratégie qui pourrait préserver les emplois tout en limitant l’impact symbolique.
Face à des difficultés financières croissantes, Volkswagen envisage la fermeture de plusieurs sites en Europe. Si l’usine Audi de Bruxelles semble moins préoccupante pour le groupe, la menace qui plane sur certains sites allemands suscite davantage d’inquiétudes. Récemment, des rumeurs évoquaient un éventuel rachat par des constructeurs chinois, une perspective qui, bien que favorable à l’emploi, serait difficile à accepter pour l’industrie allemande.
Pour atténuer cet impact, une solution alternative prend forme : la création d’une coentreprise. Cette option permettrait de rassurer les partenaires sociaux tout en limitant le choc lié à une cession directe. Selon les premières informations, des discussions sont déjà en cours.
Le partenaire chinois le plus probable serait SAIC. En effet, ce constructeur est en quête d’un site de production en Europe pour sa marque MG. De plus, SAIC et Volkswagen collaborent déjà depuis des années en Chine, une relation qui pourrait faciliter ce rapprochement.
Bien que ces discussions n’en soient qu’à un stade préliminaire, les deux groupes ont tout intérêt à accélérer le processus. Pour Volkswagen, l’objectif est d’améliorer rapidement sa situation financière. Pour SAIC, cette opportunité pourrait renforcer ses ambitions sur le marché européen, où il cherche à accroître ses ventes dans un contexte financier également tendu.