
Le groupe Renault affiche de solides résultats commerciaux en 2024, principalement grâce à la forte progression de ses ventes de véhicules hybrides, tandis que ses modèles électriques peinent à s’imposer.
En 2024, Renault a livré 2 264 815 véhicules dans le monde, enregistrant une hausse de 1,3 %. En Europe, son principal marché (1,6 million de véhicules), les ventes ont progressé de 3,5 %, dépassant la croissance moyenne du secteur. Un fait marquant : la Dacia Sandero s’est imposée comme la voiture la plus vendue en Europe, bien qu’elle ne soit pas encore électrifiée.
En Europe, 34,7 % des ventes du groupe étaient des véhicules électrifiés, une hausse de 4,3 points par rapport à 2023. Toutefois, ce sont les modèles hybrides qui tirent les ventes, avec une progression impressionnante de 45 %, représentant 25,5 % des ventes totales (+7,5 points). Renault se hisse ainsi au deuxième rang des ventes hybrides en Europe, derrière Toyota. Les modèles Dacia contribuent fortement à cette dynamique, avec 29 % des ventes du Jogger et du nouveau Duster réalisées en version hybride.
En revanche, l’électrique reste un point faible. Seulement 9 % des ventes européennes du groupe concernent des modèles 100 % électriques, un recul accentué par la chute des ventes de la Dacia Spring (-63 %), qui a perdu son éligibilité au bonus écologique en France. Pour la marque Renault seule, la part de l’électrique atteint 13 %, freinée par la fin de vie des modèles phares comme la Zoé et la Twingo E-Tech.
L’année 2024 a également vu le lancement des nouvelles R5 et Scénic électriques, avec 10 000 R5 immatriculées en fin d’année en France. Cela porte la part d’électrique du groupe à 12 % au dernier trimestre.
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Le bilan 2025 devrait marquer un tournant pour l’électrique, porté par une année complète pour la R5 et l’arrivée de la nouvelle « 4L ». Néanmoins, l’accueil timide réservé au Scénic électrique reste un point de vigilance pour le groupe.
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