
Les moteurs hybrides allient moteur thermique et électrique, et exigent donc un entretien spécifique pour préserver leurs performances et la longévité de la batterie haute tension. Voici les bonnes pratiques, les coûts typiques et les indicateurs à surveiller pour éviter une usure prématurée et assurer un fonctionnement optimal.
Conduite et usure de la batterie

Le principal ennemi de la batterie hybride est une conduite impulsive : accélérations brutales et freinages durs réduisent ses cycles de charge/décharge, détériorant ses composants internes. À l’inverse, adopter une style de conduite doux, relâcher progressivement l’accélérateur et freiner via le régénératif prolonge sa durée de vie.
Une batterie hybride classique (Ni-MH) dure en moyenne 8 à 15 ans ou 160 000 à 300 000 km, avec des garanties constructeurs de 8 à 10 ans/160 000–200 000 km. En évitant les cycles extrêmes et en conduisant régulièrement, on maximise la capacité utile et retarde l’usure prématurée.
Calendrier et coût de l’entretien
L’entretien hybride inclut toutes les révisions thermiques habituelles, sans intervalles plus fréquents, moyennant un coût modeste : la révision intermédiaire à 15 000 km coûte entre 150 € et 250 €, tandis que la révision complète à 30 000 km s’élève à 250–450 € (300–450 € pour hybrides diesel)
Les plaquettes de frein durent généralement davantage grâce au freinage récupératif, mais il convient de remplacer filtres, huiles, liquides et éléments de frein selon les préconisations constructeur. Des coûts par concession varient : certains citent jusqu’à 450 € pour une vidange + filtres .
Signes avant-coureurs et coût de remplacement

Une baisse d’autonomie électrique, l’éclairage d’un voyant batterie ou moteur, et un recours excessif au thermique traduisent une usure avancée de la batterie haute tension. Une capacité inférieure à 70 % signale une fin de vie.
Le remplacement coûte entre 1 500 € et 4 000 €, selon qu’il s’agisse d’une batterie Ni‑MH de 1–3 kWh ou Li‑ion (plus chère, surtout pour PHEV). Des alternatives existent, comme les modules reconditionnés ou le remplacement partiel, permettant d’économiser plusieurs centaines d’euros, mais avec une durée de vie parfois limitée.
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